On s'était dit rendez-vous dans 10 ans - Virginie Dardenne - Blog personnel
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On s’était dit rendez-vous dans 10 ans

Même jour, même heure, mêmes pommes ! (Réf. chanson de Patrick Bruel)

Est-ce que vous vous êtes déjà donné rendez-vous avec vous-même ? Genre : bon cocotte dans 10 ans on se retrouve en tête à tête pour boire un thé et on voit ce que tu as fait durant cette décennie !

J’avais commencé un article pour faire la rétrospective de 2019 et puis j’ai réalisé qu’on allait changer de dizaine. Je me suis donc préparée un petit thé et j’ai fait un petit bilan de ces 10 ans qui venaient de filer sous mes yeux. 10 ans ! C’est ouf, j’ai à la fois l’impression que c’était hier mais j’ai aussi cette sensation que c’était dans une autre vie. Est-ce que vous aussi vous avez cette sensation bizarre ?

T’étais où y a 10 ans ?

Janvier 2010, ma vie était un véritable KO. Mes rêves de petites filles venaient d’être brisés quelques mois auparavant.

À 18 ans, on s’imagine que 10 ans plus tard on sera marié, avec des enfants, une belle maison, un travail fort sympathique. Pour ma part, j’avais 28 ans et j’étais célibataire, sans enfant vivant dans un mouchoir de poche avec un travail stressant au plus au point. Je me regardais dans la glace telle une cendrillon brisée par des années où j’avais fait semblant d’être une autre. J’avais voulu rentrer dans le moule de la société qui au final venait de me briser en mille morceaux.

Cette année 2010, allait être une année charnière ! J’aurais pu baisser les bras et me dire à quoi bon. Est-ce que ça vaut la peine d’être vécu. Mais les personnes qui me connaissent, une fois la tempête prise en pleine tête : j’ai commencé à voir un bout de soleil revenir peu à peu. Cette année-là, j’ai commencé à me réveiller et à me reconnecter avec celle que je suis vraiment. Ce n’était que le début de l’aventure…

2011, l’année des 30 ans : l’année de la crise !

Beaucoup parle du démon de minuit à 40 ans. Moi je l’ai eu à 30 ! Je n’avais pas fait de crise d’ado : fatale erreur. Car un jour ou l’autre vous vous regardez dans le miroir en vous demandant : mais qui suis-je ? L’année 2010 avait commencé à faire son remue-ménage à l’intérieur de moi, l’année 2011 n’a été que la suite. Je ne vais pas cacher que je sortais tous les week-ends en boîte. Je passais mon temps libre en concert, soirée sur la plage ou à danser jusqu’aux premières lueurs du soleil. C’est comme si j’avais occulté le fait que j’allais avoir 30 ans, dans ma tête j’en avais 20.

30 ans ! Après avoir monté 850 marches : vue sur les collines vietnamiennes / chinoises

Mes 30 bougies, je les ai soufflé en haut d’une montagne au Vietnam. Il était hors de question pour moi de me retrouver dans un vulgaire resto pour fêter ça. J’étais partis sur « un coup de tête » avec une très bonne amie à moi. On s’était offert 15 jours de trek, kayak, rencontre improbable à l’autre bout du monde.

Je ne le savais pas encore, mais ce voyage allait changer ma vie !

En rentrant du Vietnam, j’ai pris la décision sur un deuxième coup de tête qu’en 2012 : je partirais faire un tour du monde avec une amie et qu’on monterai une association ON LÂCHE RIEN !

2012, l’année folle !

Quand vous décidez de partir pendant un an au tour du monde, il y a des conséquences. Un dimanche après-midi d’octobre 2011, je réalise que je ne vais pas pouvoir garder la location de mon studio et qu’en rentrant il serait fort compliqué de me retrouver un logement (merci la France, pour tes contraintes devenues extrêmes pour trouver un toit). Je me suis donc mise à regarder sur les sites des petites annonces pour acheter « mon chez moi » avant de partir.

Le 21 janvier 2012, je devenais propriétaire d’un 2 pièces 🙂

Je ne remercierai jamais assez mes ami.e.s qui m’ont aidé dans cette aventure folle car j’ai dû faire des travaux avant de pouvoir :

  1. y habiter
  2. pouvoir le louer.

Janvier 2012 : lancement de l’association On lâche rien !

Je profite donc de ce petit article pour un dire un grand merci à mes parents (on ne leur dit jamais assez merci), à Damien D., Julie G., Nicolas P., Stéphane S. et bien d’autres qui ont eu la patience de m’accueillir sur leur canapé le temps des travaux ou de m’aider à refaire un appartement aux petits oignons.

J’ai donc mis 7-8 mois à avoir un appartement à peu près correct. Pour être honnête, la veille de mon départ pour le grand voyage, j’étais encore en train de reboucher les trous et de faire des peintures pour que mon locataire est un chez lui au top !

En parallèle des travaux dans l’appartement, j’étais en poste dans une agence de com’ ou je ne comptais pas mes heures pour un salaire bien en dessous du travail fourni. En plus de tout ça, je m’étais lancé en tant qu’auto-entrepreneur pour pouvoir faire des économies.

Autant vous dire que le 4 sept. quand j’ai posé mon pied dans l’avion : j’ai dormi comme un bébé ! L’aventure pouvait commencer : 12 mois de découverte, de rires, de larmes, d’aventure, de joie, de dispute et j’en passe.

2013, l’année du début du pardon et de la reconnexion

Mon grand voyage, je l’ai fait avec Carine, une amie rencontrée durant mon trip au Vietnam. Comme toute aventure quand on part en « couple », il y a des hauts et des bas. Il ne faut pas le cacher. Mais toutes ces épreuves qui ont été mises sur ma route durant ces 12 mois m’ont permis d’apprendre à pardonner.

Pardonner d’abord à moi-même de ne pas être une personne parfaite mais aussi aux gens qui avaient croisé ma route et qui ont pu me faire du mal.

Le voyage vous permet de découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles façons de pensée et d’avoir un autre regard sur la vie que celui qui vous a bercé depuis votre plus tendre enfance. Le voyage c’est avant tout une découverte de soi, de nos capacités enfouies au plus profond de nous. Une découverte de la personne qui on est vraiment sans les cases de la société qui nous enferme dans des stéréotypes. Ce voyage a totalement transformé ma vie.

Je suis rentrée en août 2013, je ne vais pas nier que les derniers mois de mon road trip, j’attendais ce retour avec impatience car mes proches me manquaient terriblement. Mais le retour a été bien plus douloureux que le départ. La transformation durant un tel voyage est tellement profonde que revenir dans une société capitaliste peut-être très très violent.

Fin 2013 alors que sur le papier ma vie était PARFAITE : j’ai fait un burn-out !

Mariage d’Estelle & Maxime : Août 2013 après mon retour de vagabondage.

2014, la dépression et la reconstruction

2014 : cadeaux des copains – un stage de survie ! Un des plus beaux souvenirs de ces 10 dernières années

J’avais pris une année « sympathique » à mon travail mais à mon retour, ma vision sur la vie avait bien changé. Quand vous réalisez que votre « boss » passe ses journées à vous crier dessus, vous prenez conscience que ce n’est pas « normal ». C’était quelques jours avant les fêtes de fin d’année 2013, mon corps a lâché et j’ai fait un burn-out.

L’année 2014 a donc commencé de manière assez « compliqué ». Je passais mes journées à pleurer, je ne savais plus quoi faire de ma vie au niveau professionnel. Je n’arrivais plus à me retrouver dans ce système capitalisme qu’est la France. J’étais totalement perdue et déboussolée.

Mes proches ont eu beaucoup de mal à comprendre ce qui m’arrivait et je pense, encore aujourd’hui, qu’il est difficile de se mettre à la place de l’autre dans ces moments-là. Car un burn-out ou une dépression est propre à chacun. Cela fait remonter des blessures, des traumatismes que seul nous avons vécus.

J’ai commencé à voir le bout du tunnel en septembre 2014. Quand, au tour d’un café/thé, avec mon ami Nicolas Potier nous avons eu la folle idée de monter un espace de coworking. Je me souviendrai toujours de ce jour, où sur la place de l’Opéra à Toulon, nous nous sommes regardé dans les yeux et qu’on s’est dit : on le fait !

L’aventure de l’Archipel venait de commencer.

2015, le plongeon dans le monde de l’entrepreneuriat

Je pense que c’est l’année où j’ai été le plus alignée avec moi-même et mes valeurs : le rassemblement ! Mais ça a été aussi une année de challenge, de dépassement de soi, d’apprentissage d’un nouveau monde !

C’est l’année du lancement de l’Archipel.

Ce projet a été mes trips, mon Âme. Je pense que j’y ai tout donné, un peu trop parfois. Mais quand nous sommes pris dans l’euphorie des débuts, on se donne à 200%. Avec le recul ça a été mon erreur car je me suis très vite épuisée. Ne faut-il pas des leçons pour comprendre nos limites et apprendre de nos faux pas.

En tout cas quelle année ! Avec le lancement de la campagne de socio-financement sur Ulule qui a atteint c’est 100% en une demi-journée. OUI ! Vous avez bien lu, une demi-journée. Cette journée restera gravée dans ma mémoire. Car au moment du lancement, j’étais en formation à 100km de là. Je suis arrivée en début d’après-midi et les scores explosés. On a été obligé de faire un bureau de « crise positive » car nous étions dépassés par les demandes, les questions, les journalistes qui nous appelaient dans tous les sens. On avait tellement travaillé fort ces 6 derniers mois pour être récompensé. Ça restera une des plus belles journées de ma vie et je remercie chaleureusement mes deux associés : Nicolas Potier et Thomas Gabelle mais aussi toute la communauté qui a cru en nous. Car nous avons terminé avec un score de 311% sur l’objectif de départ !

Le démarrage de l’activité c’est fait plus doucement, mais c’était une belle énergie de voir l’enthousiasme des gens au tour de nous et notre belle communauté qui nous soutenait.

Inauguration de l’Archipel en septembre 2015 avec à ma droite Nicolas Potier et à ma gauche Thomas Gabelle ! Et moi reine de la tâche

2016, la lutte avec le système

Malheureusement, nous avons été vite rattrapé par la réalité du système français. Quand vous lancez votre entreprise (même si vous n’êtes pas seul), vous découvrez un monde de « requins ». Les mois ont passé et il a fallu faire face à toutes ces P***** de démarches administratives, ces luttes avec les propriétaires, les premiers bâtons dans les roues car les jalousies arrivent peu à peu, les premiers doutes, les premières baissent d’énergie car votre vie tourne autour de votre projet. Vous vous oubliez en tant que personne, en tant qu’être humain, j’ai été totalement aspiré par l’entreprise : GRAVE ERREUR !

2016 : trouver l’équilibre dans ce système qui prend notre énergie.

Un beau matin, vous vous réveillez et vous vous rendez compte que 80% de votre temps de travail c’est de la gestion administrative, comptable et autres. Vous faites seulement 20% de ce qui vous fait vraiment vibrer. En tant que jeune entrepreneur, nous ne sommes pas vraiment préparé à cette réalité, encore moins : EN FRANCE ! Les lourdeurs de gestion vous tuent à petit feu. Combien d’ami.e.s entrepreneurs ont, eux aussi, baissé les bras tués par ce système qui ne nous permet pas d’avoir une liberté d’expression.

Il y a eu la petite goûte qui a fait déborder le vase. Un soir de novembre, sur un coup de tête (encore un!) je me suis inscrite à un programme de tirage au sort pour avoir un visa au Canada. Je ne réalisais pas vraiment à l’époque toutes les conséquences que cela implique. Mon corps et mon cerveau étaient juste épuisés d’être en lutte contre un monstre invisible.

15 jours plus tard, mi-décembre la nouvelle tombe : JE SUIS PRISE POUR PARTIR VIVRE AU CANADA !

2017, la fuite

2017 : décollage pour le Canada…

Bien évidemment, je n’ai pas sauté dans l’avion au 1er Janvier direction le Canada. Le projet a mûri pendant 10 mois. Sauf que plus les mois passés, plus la fuite que je voulais faire n’était plus vraiment d’actualité.

Je me réconciliais peu à peu avec un système qui n’était pas si noir. Je commençais à réaliser qu’il y avait peut-être d’autres solutions et que finalement on allait s’en sortir. Plus les mois passés, plus ma peur de tout quitter grandissait.

Pourquoi partir ? Ma vie n’est pas si mal finalement.

Mais une petite voix au fond de moi me murmurer : pars, rien ne te retient ici. Dans ma tête je partais => mais pour 6 mois ! 2 ans plus tard, je suis toujours au Canada !

Les 4 derniers mois de cette année ont été les plus difficiles de ces 10 dernières. J’ai perdu mes grands-parents à 15 jours d’intervalle, j’ai eu le sentiment « d’abandonner » mon coéquipier et ami en pleine tempête avec l’Archipel, j’ai lâcher mon appartement à une inconnue, j’ai fait le choix d’atterrir dans la partie anglophone du Canada (je savais à peine dire bonjour et mon nom !). Imaginez le KO que j’étais en train de vivre à l’intérieur de moi.

Comment vous dire que j’étais en plein ouragan ! À ce moment-là j’ai réalisé que ma séparation 8 ans auparavant n’était rien de ce que j’étais en train de vivre. J’étais totalement sonné et perdue. Le radeau prenait l’eau !

2018, l’éveil

2018 : un des hivers les plus froid à Montréal !

Début 2018, TOUTES je dis bien TOUTES mes peurs sont remontées à la surface comme un ras de marrée que vous prenez en pleine figure. Des vieilles blessures de rejet, d’abandon ont refait surface, la peur ne pas y arriver, d’être une « bonne à rien » et j’en passe. J’étais sans emploi à l’autre bout du monde, sans mes proches, à me demander : POURQUOI ? POURQUOI je me fais subir ça ? POURQUOI être parti ?

Ce que j’ignorais encore c’est que j’allais renaître de mes cendres tel le Phoenix de Dumbledore. La vie est tellement surprenante, elle vous mets de belles surprises sur votre route au moment où votre vie semble totalement dénuée de sens et de but.

J’ignorais ce que j’allais trouver en posant le pied au Canada. Surtout qu’en partant, je refusais catégoriquement de venir vivre au Québec. Résultat : je vis au Québec ! Ah la vie, tu nous joues des tours 😉

En tout cas, 2018 a été le début de la découverte de mon Âme. Cette chose enfouie au plus profond de vous et que le capitalisme veut cacher pour éviter tout débordement. Car oui, si nous étions tous à l’écoute de nos propres valeurs, de notre intuition et de notre « histoire », nous ne serions pas des pauvres moutons à vivre dans un système qui ne correspond pas à l’humanité.

En parlant de mouton, je m’y inclus dedans. Nous courrons après du matériel alors que le véritable bonheur se trouve dans « QUI NOUS SOMMES ? ». Nous sommes des êtres humains qui avons besoin de connexion avec la nature, de rassemblement, de chaleur, d’amour, de compensions et j’en passe. Le système nous a coupé de tout ça pour nous faire devenir des personnes totalement individualistes. Sauf que le résultat n’est pas si joli à voir. La planète est en train de mourir et nous avec ! Le principal prédateur de l’homme : c’est l’homme lui-même.

Cette année 2018 a été un électrochoc au niveau personnel car j’ai commencé à m’éveiller sur certaines pratiques qui m’étaient encore inconnues : la méditation, la kinésiologie, mais surtout le chamanisme.

2019, l’année de l’acceptation et de la découverte de mon Âme

2019 : changement de coupe pour reconnexion avec mon Âme !

Ce début d’année 2019 a été difficile au niveau émotionnel ! Des choix ont dû être faits pour faire place à de nouvelles choses. Mais il n’est jamais évident de « tuer » une partie de soi. Souvent quand nous commençons un éveil spirituel, il va y avoir plusieurs étapes au niveau du processus qui vont être vécu comme une mort ! Au sens figuré, bien évidemment. Mais cette mort peut se ressentir au sens physique aussi. C’est ce que j’ai un peu vécue les premières semaines de 2019.

Beaucoup de choses ont été libérés, j’ai notamment fait une grosse lutte avec mes peurs. J’ai réalisé à quel point elles dirigeaient ma vie.

Le plus gros travaille a été de prendre conscience que nos peurs n’existent pas. C’est un leurre de notre égo et de notre mental qui se projette dans le futur en créant des scénarios qui, dans une grande majorité des cas, NE SE RÉALISENT PAS !

Cette année a aussi été une année d’acceptation. Oui, j’ai fait des erreurs par le passé ! Oui, je n’ai pas toujours été la fille parfaite dont tout le monde rêve mais le passé c’est du passé. Donc nous n’avons que deux options qui s’offre à nous :

  • soit on vit dans le passé et une vie de souffrance s’invite à nous,
  • soit on accepte notre passé, on s’en libère et nous passons à autre chose.

Pour ma part, j’ai pris la 2ème option. Elle est plus funkie et jusqu’à preuve du contraire : je n’ai qu’une vie. Du moins, une vie dont je suis consciente… Ce sujet sera abordé très prochainement dans un nouvel article… Teasing !

En résumé

Vous vous dites whaouuu quelle vie ! Regardez la vôtre, faite le bilan de vos 10 ans. Je suis sûr qu’elle est tout aussi exceptionnelle, c’est simplement qu’il est toujours plus facile d’admirer celle des autres.

En 10 ans j’aurai connu :

  • une séparation
  • visiter 18 pays
  • acheter et rénover un appartement
  • attraper des amibes au Népal et qui m’ont suivi pendant 3 ans !
    (Vive les voyages et cherchez sur le net pour savoir ce que c’est : attention pas pendant votre repas !)
  • créer une entreprise avec deux acolytes aussi fous que moi
  • assister au mariage de mes amis mais aussi au divorce
  • découvrir la frimousse de mes neveux !
    (il faut bien une personne dans la famille qui perpétue les traditions, mouahhaha ahaha)
  • partir vivre de l’autre côté de l’Atlantique
  • perdre des proches parfois un peu trop jeune
  • se retrouver dans des situations improbables
  • rencontrer des personnes toutes aussi formidable les unes que les autres !

2020 … La nouvelle décennie

Je suis prête pour de nouvelles aventures !

Que me réserve cette nouvelle décennie qui s’écrit devant moi ? Je l’ignore. Je n’ai jamais été très forte en « bonnes résolutions », la seule promesse que je me fais à moi-même c’est de m’accepter telle que je suis : avec mon côté Ying et mon côté Yang.

Ces 10 dernières années ont eu leur lots de joies et de souffrances : mariage, naissance, divorce, décès. C’est le cycle de la vie. Parfois on s’arrête trop sur le « négatif » que la vie nous fait « subir » et on oublie toutes les belles choses qu’elle nous apporte. Comme prendre un thé le matin dans sa cuisine en regardant les petits écureuils sur son balcon. Ces quelques minutes de connexion avec la nature sont si précieuses et nous permettent d’affronter les tempêtes et les ouragans. N’oubliez pas d’apprécier toutes ses petites choses qui misent bout à bout font de grands moments de plaisir.

J’ai compris, durant cette décennie qui vient de s’écouler, que toutes les épreuves mises sur notre route sont là pour nous faire découvrir le meilleur de nous-même. Et je peux le dire, je suis fier de la personne que je suis aujourd’hui : toujours un peu fofolle mais tellement plus sage, plus posée moins en lutte avec mes peurs car j’ai fini par les accepter et les regarder en face.

N’ayez pas peur de qui vous êtes. Car c’est quand on baisse les armes qu’on s’aperçoit du grand cœur qui se cache derrière.

Remerciements et gratitude

Si je devais dédier cet article, je le ferai à toutes les fées et les anges qui ont croisé ma route durant ces 10 dernières années. Il y a des personnes en particulier qui m’ont aidé à sortir la tête de l’eau et qui ont été une véritable révélation pour moi, pour eux. Je pourrais les citer mais je blesserai certaines personnes si j’en oubliais. Alors à toutes mes fées, mes anges, mes parents, mon frère et ma famille : je vous dis un immense MERCI du fond du cœur car sans vous, je ne serai pas celle que je suis aujourd’hui.

Je n’ai pas toujours été simple à vivre, mais j’ai surtout donné beaucoup de joies, de fous rires et de beaux partages. Nous ne sommes pas parfaits mais l’imparfait est le début de la perfection 😉

Et vous quelle leçon vous a donné la vie sur ces 10 dernières années ?

Prenez soin de vous, personne ne le fera à votre place 😉

Je vous aime et je vous souhaite de vivre vos rêves les plus fous pour ces 10 prochaines années.

 

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1 Comment
  • Béatrice
    Posted at 21:01h, 05 janvier Répondre

    Chère Virginie, je te souhaite beaucoup de douceur et de joie pour cette nouvelle décennie, de belles aventures petite guerrière des temps modernes !!! Des bises Béatrice

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