10 ans plus tard : bilan d'un Tour du Monde ! - Virginie Dardenne - Blog personnel
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10 ans plus tard : bilan d’un Tour du Monde !

Le 10 août 2013, j’embarquais pour le vol Buenos Aires – Paris après plus de 12 mois sur les routes du monde. La fatigue était bien présente et l’envie de retrouver mes proches encore plus immense.

10 ans plus tard, je te raconte ce que ce projet / voyage a eu comme impact dans ma vie !

La genése du projet

Juillet 2011, je pars fêter mes 30 ans au Viêtnam. Sans le savoir, ce voyage, qui était organisé par l’UCPA, va transformer le reste de ma vie. J’arrive à une période charnière ou je réalise que ma vie n’est clairement pas ce que j’avais souhaité : célibataire, sans enfants, vivant dans un petit studio et ne comptant plus mes heures au travail ! Le bilan n’était pas terrible de mon point de vue.

Arrivé à Hanoï, je découvre le groupe qui va faire partie de mon quotidien durant 15 jours. Nous étions 13 : 11 filles et 2 garçons ! Je te laisse faire tous les scénarios que tu veux pour les garçons 😁

Très vite, je me lis d’amitié avec 5 filles : Carine, Anne-Claire, Géraldine, Elodie et Tatiana. L’une d’entre elles deviendra même ma belle-soeur (comprendre la compagne de mon frère) et une autre va être le début d’une aventure complètement folle : CARINE !

Et si on partait ?

Au retour du Viêtnam, Carine m’appelle et commence à planter une petite graine dans ma tête. « Je pense que tu es aussi folle que moi. Est-ce que ça te dirait qu’on parte un an sur les routes ? Qu’on fasse un Tour du Monde ? ». Je n’ai pas vraiment réfléchi et j’ai dit « GO! ».

De mon côté, je ne voulais pas partir pour partir. J’avais besoin d’un but, d’un objectif dans ce voyage. Très vite, l’aspect humanitaire a été notre fil conducteur. Nous avons cherché à faire des missions humanitaires durant notre voyage. Et aussi à voir comment nous pouvions aider les populations locales durant notre séjour.

Naissance de l’association

Logo Association : On lâche rienC’est comme ça que petit à petit est né le projet « ON LACHE RIEN » ! Nous avons créé une association, récolté des fonds par le biais d’une tombola et trouvé des sponsors pour nous aider dans la mise en place de cette aventure.

Le but étant de distribuer des cahiers et des stylos dans les écoles qu’on traversait, ainsi que de faire une mission humanitaire de 3 mois au Pérou. En parallèle de ça, nous avions proposé un projet pédagogique à une classe de CM2 dans une école de Martigue. L’idée étant de leur montrer que le quotidien d’un enfant était différent dépendamment de l’où on se trouve sur le globe. À travers, notre blog les élèves pouvaient suivre nos aventures et comment un enfant vivait dans d’autres pays par le biais de fiches qu’on créait.

Préparation

Cela nous a pris une année entre la genèse du projet et le grand départ, soit entre septembre 2011 et septembre 2012.

Durant cette année, on a mis en place / créé :

  • une association,
  • un logo,
  • un site Internet,
  • une page Facebook (Instagram était au tout début ! et les autres réseaux inexistants),
  • récolter des fonds via une tombola,
  • trouver des sponsors au niveau des équipements (sacs de couchage, sacs à dos, chaussures, téléphone portable).
  • préparer l’itinéraire dans les grandes lignes (achat d’un billet Open Tour ! Je te glisse le lien vers un article qui parle de ça « ici 

Le grand départ

Carine Bastoni & Virginie Dardenne - Départ sac à dos

Carine Bastoni & Virginie Dardenne – Départ sac à dos

Le 4 septembre 2012, on sautait dans l’avion direction Katmandou !

Grâce à Carine, nous avions un premier contact sur place, Hari, qui est venu nous récupérer à l’aéroport. Il avait une petite Guesthouse dans un quartier populaire de Katmandou. Nous y avons séjourné quelques jours, le temps qu’on prenne nos marques.

Le choc culturel avec le Népal a été important. En 2012, le Népal était le 5ème pays le plus pauvre et une des capitales les plus polluées. Très vite, nous sommes partis dans les montagnes du côté de l’Annapurna.

Pays traversés

Nous avions un billet d’avion Tour du Monde ce qui nous donnait la possibilité d’avoir 5 vols long courrier sur une année. Nous pouvions modifier les horaires à tout moment.

Le billet comprenait : Paris – Katmandou (Népal) / Katmandou – Bangkok (Thaïlande) / Bali (Indonésie) – Sydney (Australie) / Sydney – Santiago (Chili) / Buenos Aires (Argentine) – Paris.

Durant le voyage, on a rajouté des vols lowcost sur des distances plus courtes comme Cambodge – Malaisie / Malaisie – Indonésie. La majorité du temps, on prenait les transports locaux : bus de nuit, bus de jour, bateau, tuktuk, train, dos de chameau (Oupsi non ça, ce n’est pas possible ! 😁)

Nous avons passé un mois au Népal. Ensuite, direction Thaïlande ou mon frère nous a rejoint avec des amis durant une semaine. Puis, nous avons traversé le Laos, le Cambodge, la Malaisie, l’Indonésie (Sumatra et Bali), le Chili, le Pérou (nous y sommes restées 4 mois), la Bolivie et l’Argentine. Certaines copines du Vietnam, nous ont aussi rejoint durant 2-3 semaines pour les fêtes de fin d’année en Indonésie.

Ne me demandez pas qu’est-ce que j’ai préféré : j’ai eu un coup de cœur pour tout !

Mission humanitaire et Tour du Monde

Nous ne voulions pas voyager, pour voyager. On avait besoin d’avoir un objectif / un but.

Distribution de fournitures scolaires

Nous sommes partis avec 200 stylos qui ont été vite distribués au Népal. Par la suite, on achetait des fournitures scolaires (essentiellement des cahiers / stylos) dans les épiceries des villages qu’on traversait. Pour ensuite, aller les distribuer dans les écoles. On faisait double heureux : l’épicier qui voyait son stock diminuer ! Ce qui a permis de faire fonctionner l’économie locale. Et les enfants qui se retrouvaient avec de quoi écrire.

ONG Enfants des Andes

Durant 3 mois, au Pérou, nous avons été tutrices d’enfants de 6 à 17 ans.

Notre mission, que nous avions acceptée, était de s’occuper d’une maisonnée de 8 enfants maximum. Lever à 5h du matin et coucher à 21h tous les jours : nous devions accompagner les enfants dans leur journée ! Nous avons testé sans le savoir, ce qui deviendra un best seller plus tard : le Miracle Morning. Pour ma part, ce n’est pas du tout adapté à la physiologie de mon corps. Chasser le naturel, il revient au galop.

L’ONG, qui existe toujours, vient en aide aux enfants de familles défavorisées. Elle leur donne un toit, à manger, des fournitures scolaires, l’accès à l’école et les prend en charge du lundi au samedi. Le dimanche, les enfants retournent chez leurs parents quand c’est possible.

Avant de commencer la mission, nous avons fait 2 semaines de cours intensif d’espagnol grâce à La Madre – Marie-Thérèse Martinez. Ancienne professeure d’espagnol en France, elle est tombée en amour du Pérou. Elle s’y est installée dans les années 2000 pour venir en aide aux enfants de Tingo Maria (Amazonie) et Nasca (désert).

Tu retrouveras toutes les informations sur l’ONG ici : www.enfantsdesandes.org

Bilan de ce Tour du Monde

10 ans plus tard, ce Tour du Monde impacte toujours ma vie.

Je suis retournée travailler 15 jours après mon retour. 4 mois plus tard, je faisais mon 1er burn-out ! L’année 2014 a été particulièrement difficile pour moi. Je n’arrivais plus à trouver mes marques dans un monde capitaliste. J’ai fini par me lancer dans l’entrepreneuriat en créant l’Archipel. Très vite, le goût d’aventure a repris le dessus.

En 2017, 4 ans après mon retour en France, je suis parti m’installer au Québec ! Pensant y rester 6 mois, 6 ans plus tard, j’y suis encore. Ce Tour du Monde m’a fait réaliser qu’une grande majorité des masques que nous portons sont pour faire plaisir à notre entourage, à la société. Petit à petit, après mon retour, j’ai commencé à déconstruire des pensées limitantes que j’avais.

Qu’est-ce qui nous empêche de réaliser nos rêves ? Souvent, ce sont nos peurs et nos pensées limitantes. Quand on regarde à la loupe comment elles ont été construites, on réalise que c’est par : notre éducation, les expériences de vie qui nous sont propres ou pour répondre à un certain conformisme vis-à-vis de la Socité.

Je continue à porter des masques. La seule différence aujourd’hui, c’est que je choisis de porter MES masques. Que j’ai construit selon mes valeurs et les désirs de mon cœur.

Ce Tour du Monde a été le début de la Chasse de mon Arc-en-Ciel.

Aujourd’hui, je continue de le découvrir et à l’entretenir.
Car la vie n’est pas QUE noir ou QUE rose. Elle est faite d’une multitude de nuances et de couleurs.

A nous de bien vouloir le voir. 🌈💖

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